La Théorie de la VFC

La théorie de la Variabilité de la Fréquence Cardiaque


Mesure du RMSSD avec ou sans guidage respiratoire ?

J’ai effectué des mesures avec le “minute hrv deep breathing assesment” et le”hrv assesment” que me propose l’emwave pro +, et dans les “rapports respectifs” de ces deux tests, je me retrouve avec deux RMSSD différents: 75,8 pour le premier et 35 pour le second, du coup lequel dois-je prendre en considération ? (je précise que j’ai effectué les tests au même moment , même si d’après ce que j’ai compris, pour le RMSSD cela n’avait pas grande importance.)

Réponse : L’exercice libre sans guidage respiratoire (HRV assessment) mesure le RMSSD de base au repos.
L’exercice avec guidage respiratoire (Minute HRV deep breathing assessment) mesure le RMSSD poussé à son maximum par la résonance cardiaque c’est donc en quelque sorte la mesure des réserves.
On se fie plutôt au deuxième car les conditions sont répétitives et ne sont pas dépendantes de l’horaire et de l’environnement.


Si vous avez une question concernant
LA THÉORIE DE LA VARIABILITÉ CARDIAQUE
vous pouvez la poser dans la zone des commentaires ci-dessous.

4 réflexions sur “La Théorie de la VFC”

  1. Nathalie CLAUSSE

    Peut-on expliquer physiologiquement comment une pratique de respiration ou autre (cohérence cardiaque, sophrologie, massage) puisse entraîner une augmentation de la puissance vagale? Le nerf vague étant un nerf- pas un muscle- comment peut-on expliquer qu’il se “renforce” ou est entraîné? Est-ce une sorte de boucle de rétro-action positive impliquant les hormones (et/ou les neurotransmetteurs et ou leur récepteurs qui sont plus actifs, plus présents, plus stables…) ? Cette question d’abord par souci de mieux comprendre moi même mais aussi car je compte démarrer un petit travail de recherche sur l’apport éventuel de la pratique du massage holistique sur le SNA via la mesure de la variabilité cardiaque et je cherche à pouvoir expliquer cette hypothèse.

  2. Nathalie CLAUSSE

    Il me semble me souvenir que vous aviez dit quelque part que les patients sous antidépresseurs avaient- de par leur médication- une variabilité cardiaque moindre. Est-ce correct comme souvenir?
    Si oui, peut-on s’attendre à ce que celle-ci ne varie pas- quelle soit l’intervention proposée? Merci de votre réponse.

    1. C’est le cas avec la plupart des traitements pharmacologiques.
      Ils ont, en général, une fonction de blocage dans l’oganisme pour limiter telle ou telle fonction physiologique (préfixe “anti” comme anti-ulcéreux, anti-inflammatoire, antalgique, anti-dépresseur …)
      Limitant une réaction de l’organisme ils limitent aussi le système nerveux autonome, mais c’est salvateur souvent, utile en général.

Laisser un commentaire

Panier
Retour en haut