Les bases théoriques de la Cohérence Cardiaque
Longévité et coeur lent ?
Mais quoi dire d’une FC très basse ? Dernièrement j’ai eu une cliente qui commençait le tachogramme avec 50 BPM et elle fluctuait pendant l’enregistrement entre 48 et 53.
Elle m’a dit que c’était bien, parfois elle s’approche de 40. Elle n’a pas de problèmes cardiaques ou des médicaments.
Alors, si 90 BPM au repos augmente le risque de mortalité, qu’en est-il, en chiffres, pour la FC basse ?
Réponse : La fréquence cardiaque moyenne chez la plupart des mammifères adultes est inversement corrélée à la longévité.
C’est surtout valable pour les fréquences cardiaques élevées.
Par contre pour les fréquences cardiaques basses, il existe une protection physiologique entre 40 et 50 qui empêche d’aller en deçà par la stimulation d’un deuxième noeud auriculo-ventriculaire de remplacement (le noeud d’Aschoff-Tawara) qui prend le relai du noeud principal (le noeud auriculaire de Keith et Flack).
Et si les deux ne fonctionnent pas c’est la pose d’un pacemaker.
En Cohérence Cardiaque à n’importe quelle fréquence ?
Je pensais que pour être en cohérence cardiaque il fallait être à 0,10 Hz. Mais avec cette démo je comprends que l’on peut être en cohérence à n’importe quelle fréquence. Est ce bien exact ?
Réponse : Et oui !
La définition physiologique ou graphique de la cohérence cardiaque c’est bien une courbe périodique de la fluctuation de la fréquence cardiaque, quelle que soit la fréquence respiratoire.
On sous-entend la notion de 0,10Hz comme étant la fréquence qui donne les meilleurs résultats mais c’est réducteur.
La respiration à O,10Hz est une fréquence de résonance.
On devrait appeler cette cohérence cardiaque-là la résonance cardiaque par exemple.
Mais, et je le dis dans le cours, on admet le terme de cohérence cardiaque pour cette fréquence très particulière de 0,10 Hz ou, 6 respirations par minute.
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